M(Me) Choix LIBERTE
804 rue de l’Espoir
76 804 DETERMINEVILLE
Le 20 mars 2021
Faire évoluer la loi, permettre une fin de vie éthique, sereine, respectueuse de la liberté de
chacun
Monsieur le Député, Madame la Députée,
Le jeudi 8 avril prochain, dans le cadre d’une niche parlementaire du groupe Libertés et
Territoires, sera examinée par l’Assemblée Nationale la proposition de loi de votre collègue,
Olivier Falorni, député de Charente-Maritime, donnant le droit à une fin de vie libre et choisie.
Une telle loi de liberté est attendue par l’immense majorité des Français, puisque les
sondages – constants depuis de très nombreuses années – donnent un niveau d’adhésion
de nos compatriotes à la légalisation de l’aide active à mourir à hauteur de plus de 90%.
Certains de nos voisins (Suisses, Néerlandais, Belges, Luxembourgeois, Espagnols) ont
déjà légiféré en la matière ; d’autres (Portugais) s’apprêtent à le faire dans les tout prochains
mois ; d’autres, encore, peuvent s’appuyer sur des décisions des plus hautes instances de
l’ordre judiciaire pour avancer dans les prochaines années (Italiens, Allemands).
Je sais qu’il n’est pas de coutume que les parlementaires d’un groupe votent les propositions
de loi inscrites dans le cadre des niches parlementaires d’un groupe différent. Cette ultime
liberté – que vous pourriez donner aux Français – justifie pourtant cette exception. D’autant
plus que trois autres propositions de loi - portée par Marine Brenier, portée par Caroline Fiat
et portée par Jean-Louis Touraine –, toutes de grande qualité, prouvent que cette question
de la fin de vie n’est pas une question partisane ; elle est une question de droits humains, de
liberté, de respect…
C’est pourquoi, je vous remercie d’être présent en séance ce jeudi 8 avril pour voter la
proposition de loi d’Olivier Falorni donnant le droit à une fin de vie libre et choisie. Les 74 000
adhérents de l’ADMD seront collectivement vigilants quant aux travaux de l’Assemblée
Nationale en la matière.
Je vous prie de croire, monsieur le Député, Madame la Députée, à l’expression de ma
sincère considération.
Un(e) Adhérent(e)
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